La saison 3 décolle enfin avec ce septième épisode, et des dialogues pour le coup intéressants, et étant ici révélateurs de la façon dont en trois saisons Hank et Jesse ont été littéralement bousillés par leur vie (et leur carrière). Un chouette épisode donc, qui je l'espère annonce une suite plus intéressante encore.

Enormissime... Les 5 dernières minutes sont tout simplement grandioses... Une des meilleures scènes depuis le début...

5 minutes parmi les plus stressantes que j'ai pu vivre devant une série... Une montée en puissance dramatique parfaitement maîtrisée, assortie d'une mise en scène irréprochable. Suffocant.

Cette saison c'est clairement Hank et Jesse qui porte le show avec leur dialogue et vision de la vie.

Le discours de Hank a Marie est une claque car le personnage souvent moqué est l'un des seuls (avec Jesse ) a déguster assez salement depuis le début de la série mais il est toujours la, debout....

C'est épisode est un grosse grosse claque, quelques minutes suffisent à un épisode pour devenir tout simplement monstrueux...

Encore un super épisode.

En effet, la tirade haineuse de Jesse est assez nulle. Mais tout le reste est bon, et la scène de fin est énorme. En espérant que les 2 jumeaux débiles y passent parce que j'avais vraiment du mal avec eux...

Je ne suis pas aussi enthousiaste que vous concernant cet épisode. Hank sauve cet épisode de la noyade, mon dieu encore une fois une réconciliation entre Walt et Jesse, ça devient lourd à la fin. Mon dieu mais les 5 dernières minutes, du pur bonheur !!!

Un épisode en l'honneur d'Hank !

Encore une intro inutile...

Par contre la réaction d'Hank m'a plu !

J'ai même cru et espéré que Jesse soit mort !

Mais mon dieu que sa 1ère tirade était longue et ridicule !

La 2ème tirade de Jesse était bien mais gâchée par une réconciliation un peu trop facile...

Et quelle fin !

Mais je me dis qu'il a fallu autant d'épisodes pour que les cousins servent à quelque chose...

La scène d'introduction est d'une débilité, mais d'une débilité ! Pfff.... C'est lassant à force.

Je déteste Breaking Bad lorsqu'il force le scénario dans la direction qu'il souhaite. Ici, c'est Jesse qui revient avec Walter sans problème, après avoir fait une tirade magnifique de haine envers Walt et Hank. Mais non, tout cela est "oublié" 10 minutes après et Jesse abandonne les charges. C'est vraiment lassant à force...

L'épisode est quand même porté par deux excellentes scènes de dialogue : celle de Jesse donc et surtout celle de Hank qui confronte le spectateur a sa vision du mal et du bien (diamétralement opposé à celle de Walt). Hank est un personnage les plus intéressant du show et il le confirme avec noblesse, ici.

Un épisode un peu surestimé de la série à mes yeux, même s'il reste très haletant. Je pense que je préfère le précédent car je n'ai jamais trop adhéré à l'humour autour des personnages des deux cousins et ici ils sont au coeur d'un climax essentiel et solennel.

Mais reprenons les choses dans l'ordre. D'abord, l'introduction avec l'oncle Tio est très cool, le filtre jaune un peu cliché mis à part. Ensuite évidemment, le traitement de Hank est la grande force de l'épisode, Hank étant quasiment le personnage principal depuis 3 épisodes. Même si ce n'est pas celle que les gens retiennent, la scène de l'ascenseur avec Marie est prodigieuse, traversant cette jolie frontière entre humour (le contraste quand les portes s'ouvrent) et véritable émotion. Hank est vraiment le personnage bon de la série, le good cop qui assume ses erreurs et illustre sans doute un des propos de Giligan sur la justice dans la série : c'est sans doute l'image idéale d'un flic qui sert vraiment la justice, mais qui se retrouve confronté au mal qui l'entoure.

Idem, l'univers de personnages qui gravitent autour du noyau principal de la série est toujours très bien écrit. Par exemple, après le dirigeant de la casse à l'épisode précédent, j'ai été très convaincu par le personnage rapide du vendeur d'armes, assez décalé lui aussi. Saul est toujours aussi plaisant à regarder également. Et j'aime bien le traitement de la relation Walt/Jesse dont Gale fait les frais - il était évident que Walt était attaché à Jesse quoiqu'il en dise.

Pour parler de Jesse justement, son monologue, pas celui où il fait des menaces digne d'un gamin de primaire (pas trop aimé cette première scène où on dirait que le personnage récite vraiment un texte appris par coeur), mais celui où il pète un câble sur Walt, est très bon. Il est un peu dommage qu'il accepte si vite de retourner avec Walt sans transition. Sûrement car il sait que c'est ce en quoi il est le meilleur et qu'il n'a plus d'autres raisons de vivre depuis la mort de Jane. Mais on sentait que le scénario forçait vite les retrouvailles de nos deux protagonistes, quand la série prenait parfois plus le temps de poser ses personnages. Le manque de personnages secondaires dans la vie de Jesse qui pourraient le faire s'ouvrir au spectateur, est sans doute à blâmer.

Je maintiens en revanche que les deux cousins sont franchement un peu trop risibles dans l'exécution : ces super tueurs de la mort qui ratent Hank qui est littéralement à leur merci dans la voiture, qui se font écraser par Hank en marche arrière, puis qui pour la classe, refuse d'achever Hank par balle et prenne une hache. Mais bon, c'était très haletant et j'ai vraiment cru que Hank allait y passer, donc c'était suffisamment bien réalisé pour qu'on pardonne à l'épisode la survie in extremis et irréaliste du protagoniste. Pour une série souvent érigée comme de la meilleure qualité jamais vue, certaines ficelles sont un peu trop voyantes.

Mais l'emballage est indéniablement d'une maîtrise rare, avec une gestion parfaite du montage, du timing et du rythme, c'est l'essentiel ici même si je suis personnellement plus friand de l'impact émotionnel d'un bon dialogue ou d'une bonne scène (comme dans l'épisode précédent quand Hank est à l'hôpital, ou comme dans cet épisode avec l'ascenseur).